Biniam Girmay "C’est incroyable de gagner deux étapes du Tour de France"


Ce samedi 6 juillet, cinq jours après son succès historique sur le Tour de France dans les rues de Turin, Biniam Girmay a remporté sa deuxième victoire de la Grande Boucle à l’issue de la huitième étape.

Vêtu de son maillot vert, Biniam Girmay a triomphé du sprint en costaud sur l’arrivée en montée de Colombey-les-Deux-Églises. Le fruit d’un travail d’équipe remarquable, entamé par Kobe Goossens et Georg Zimmermann en première partie de course, qui ont contrôlé les attaques et ensuite assumé la chasse derrière l’échappé Jonas Abrahamsen.

Au sprint intermédiaire de Lamargelle, Biniam Girmay a pris la première place du peloton et décroché 17 points, prenant toujours plus le large sur ses compétiteurs grâce aussi à Gerben Thijssen, intercalé devant Jasper Philipsen. L’équipe Intermarché-Wanty a ensuite concentré ses efforts pour aborder les derniers kilomètres groupés.

C’est le train de l’équipe belge, composé de Hugo Page, Laurenz Rex et Mike Teunissen, qui a abordé la flamme rouge en tête. Biniam Girmay, idéalement placé, s’est chargé de finir le travail dans la ligne droite en montée, en puissance, il devance Jasper Philippsen et Arnaud De Lie pour offrir une deuxième victoire sur le Tour de France à Intermarché-Wanty, qui est la première équipe à s'imposer deux fois sur cette édition.

Au classement par points, Biniam Girmay accentue son avance et compte désormais 216 points, soit 88 points d’avance sur son dauphin. Le coureur érythréen décroche la huitième victoire de l’équipe de Jean-François Bourlart sur un Grand Tour. Avec onze succès à son actif, Girmay est devenu le coureur le plus prolifique de l’histoire de l’équipe belge.

Biniam Girmay "Que dire ? C’est incroyable de gagner deux étapes du Tour de France. Je dédie cette victoire à mes parents. Ils ont toujours cru en moi, ils m’ont soutenu pour que je puisse devenir cycliste professionnel. Je suis tellement fier de gagner avec le maillot vert. Mon équipe m’a emmené à la perfection, je suis fier de mes coéquipiers. Je sentais que les jambes étaient lourdes, car c’était une journée exigeante, mais je me disais que mes concurrents devaient en souffrir autant. J’ai suivi mon train jusque dans les derniers hectomètres, où je me suis retrouvé dans la roue parfaite et j’ai pu faire parler mon sprint sur cette arrivée en montée, qui me convenait."

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