Si il y a un coureur qui aborde le Tour de France en toute confiance, ce sera certainement Tadej Pogacar. Cette saison, il a été pratiquement imbattable et bien qu'il ait couru le Giro d'Italia, la plupart affirment qu'il entre dans la Grande Boucle comme grand favori pour remporter le maillot jaune... Ce qu'il n'a pas fait depuis 2021.
Pogacar adopte chaque année une approche différente de son calendrier printanier et, après avoir remporté le Tour des Flandres l'année dernière, il a décidé de renoncer aux classiques pavées cette année. Il a débuté sa saison aux Strade Bianche, remportant une victoire en solitaire sur 81 kilomètres sans concurrence directe. Il était ensuite troisième à Milan-Sanremo après avoir été la principale force offensive sur le Poggio. S'ensuit la Volta a Catalunya où il remporte les trois étapes de montagne (plus la dernière journée à Barcelone) et le classement général avec confort.
Après avoir pris un peu de repos et effectué un stage en altitude, il a repris la course à Liège-Bastogne-Liège et remporté une nouvelle victoire confortable. Là, il a attaqué à 34 kilomètres de l'arrivée et a également gagné facilement. C'est donc exactement ce que l'on attendait du Giro d'Italia, compte tenu également de la modeste liste de départ en termes de grimpeurs.
Pogacar a remporté pas moins de six étapes de la Corsa Rosa, a été sans aucun doute le plus fort grimpeur de la course - remportant le classement général avec 9:56 minutes d'avance sur Daniel Martínez - et a porté le maillot rose après l'étape 2 jusqu'à Rome. C'est une course où il a même pu franchir quelques étapes de manière plus conservatrice, grâce au grand confort qu'il avait face à ses rivaux. Ceci, bien sûr, dans le but d'économiser déjà un peu d'énergie puisque le Tour de France était déjà prévu.
Après avoir quitté l'Italie, Pogacar a célébré son triomphe puis s'est rendu dans la Sierra Nevada, en Espagne, où il entreprend un camp d'altitude de trois semaines. Comme Jonas Vingegaard, les deux rivaux devraient se lancer dans le Tour sans compétition récente et uniquement sur la base de leur entraînement – mais cette fois-ci, Pogacar arrive sans blessure ni incident.
Il a cependant un autre tour dans son sac : la grosse artillerie UAE Team Emirates qui devrait le soutenir, avec Adam Yates et João Almeida mais également Juan Ayuso. il devrait également jouer un rôle dans cette mission ; tandis que des coureurs de classiques expérimentés tels que Tim Wellens et Nils Politt le guideront tout au long des étapes les plus techniques.
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